Hommage à Jean-Claude Carrière
C’est arrivé ce matin. Un petit détail dans le journal du matin. Et pourtant.
Jean-Claude Carrière est décédé hier. Une personne à l’esprit ouvert, particulièrement curieuse, brillante tout en étant d’une grande humilité. J’avais énormément d’admiration pour cette personne, pour son travail, sa démarche.
Pour moi, son œuvre la plus marquante a été le Mahâbhârata qu’il avait monté avec Peter Brook, en une pièce de neuf heures. J’ai toujours espéré que cette pièce serait à nouveau montée pour avoir la joie de m’y plonger.
Le Mahâbhârata de Jean-Claude Carrière, c’est un pont entre deux cultures, et un formidable travail d’humanité, de compréhension des facettes de l’expérience humaine, qui me fait toujours y revenir de loin en loin.
« Je suis un homme, et rien de ce qui est humain, je crois, ne m’est étranger » Ces mots de Térence me semblent tellement appropriés pour décrire la démarche de Jean-Claude Carrière.
Sur France Culture, il y avait eu une interview de lui dans l’émission « A voix nue » où il parlait notamment du Mahâbhârata et de son travail avec Peter Brook.
Il y a quelques semaines pour la Nuit de la lecture, j’avais repris un petit extrait du Mahâbhârata, sur lequel je vous laisse.